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Pourquoi j’ai choisi de partir en PVT

vue parc mont royal

Je n’ai jamais eu l’âme d’une grande baroudeuse, les voyages « fourchette et sac à dos » ne m’ont jamais fait rêver, encore moins m’expatrier. Habitant en région parisienne, je me suis déjà entendu dire « je ne quitterai jamais Paris, JAMAIS ».

Mais après être partie avec l’Homme pour quelques jours de vacances à Montréal, je suis quelque peu revenue sur mon jugement. Les raisons sont nombreuses et personnelles, peut-être idéalistes parfois; et tant qu’on n’a pas vraiment vécu à un endroit, les jugements peuvent être altérés. Mais ces raisons m’ont semblé bonnes quand nous avons fait le choix de nous inscrire au PVT.

Le boulot

Le dernier poste que j’ai eu, et que j’occupe toujours à l’heure actuelle, est sans doute celui qui m’a fait le plus évoluer, grandir et m’épanouir, que ce soit au niveau des compétences ou des responsabilités. Et puis un jour, ça ne suffit plus. Etre mal vu.e quand tu pars à 18h ( et que tu es là depuis 8h30). Aucune évolution possible, pas de promotion, pas de reconnaissance. Travailler certains jours de congés parce qu’il n’y a pas assez de personnes pour assurer ton poste. Des emails le week-end (que tu refuses de lire parce que, justement, tu es en week-end). Partir de chez toi à 7h45 le matin et de rentrer à 19h passées le soir. En résumé, j’avais besoin de changer d’air, pas seulement de boulot.

Les transports en commun

J’ai toujours travaillé en région parisienne, avec ce que ça implique : les transports en commun. Au début, ça ne me dérangeait pas vraiment. Mais après presque 3 ans du combo 1 bus, 1 RER, 2 métros (dont la 13 pour les connaisseurs) et une navette, plus d’une heure de trajet, deux fois par jour, j’en avais un peu ras le bol. Des trajets qui ne sont pas des plus agréables quand on mentionne l’incivilité permanente, les retards ou les problèmes quasi quotidiens. Et sans compter, les conditions de transport où une boite de sardines serait plus confort. #patricksebastien

La vie de banlieue parisienne

Avec l’Homme, nous avons habité dans Paris avant de déménager à 7 minutes d’une grande gare parisienne, en grande partie et comme beaucoup de monde, pour le rapport surface/prix des logements. Oui mais ce genre de confort, ça se « paie ». Dans notre cas, nous avons perdu en qualité de vie. N’étant pas véhiculés, nous ne sortons quasiment jamais le week-end en dehors de notre ville car nous faisons déjà une overdose des transports la semaine. Le peu de fois où ça arrive, il faut toujours évaluer la logistique pour rentrer chez soi après. Il y a des choses extérieures pour lesquelles je n’arrive plus à faire abstraction non plus et qui font que les sorties ne sont plus aussi fluides qu’avant. Pourquoi, je ne sais pas.

Le coup de cœur

Je n’aurais pas prétendu à n’importe quel PVT pour partir à tout prix. Nous avons envisagé le PVT pour aller précisément au Québec, parce que nous avons eu un vrai coup de cœur lors de notre voyage à Montréal. La gentillesse des québécois et nos longues conversations avec certains d’entre eux. La sérénité et le sentiment de sécurité qui y règne, y compris le soir. Une ville à taille humaine avec une multitude de choses à faire et à voir, bref, un coup de cœur. Avec, en bonus, l’accent québécois, évidemment.

Certains diront, ou nous ont déjà dit, que nous avons eu la vision de personnes en vacances et que ça ne reflète pas la réalité. Ils ont peut-être raison. Mais rien de mieux que de se faire sa propre opinion, et le PVT est aussi là pour ça.

Et vous, quel a été votre déclic pour choisir une expatriation ?

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