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Ma recherche d’emploi à Montréal

Trouver un emploi, c’est un peu une étape clé pour tout nouvel arrivant à Montréal.
Cet article a pour but de vous faire part de ma recherche d’emploi dans le cadre de mon PVT Canada, et les étapes par lesquelles je suis passée. Il s’agit d’une expérience personnelle qui ne s’appliquera pas forcément à tout le monde, mais qui peut aider, je l’espère 🙂

Mon profil

Pour vous planter un peu le décor, je travaille dans le e-commerce. C’est vague, certes. Mais en vrai je n’ai jamais eu le même poste depuis que je travaille dans ce domaine. De la production de visuels au e-merchandising, en passant par la rédaction de contenus web, j’ai pas mal touché à tout. Ma recherche d’emploi s’axait donc principalement sur la gestion de contenus ou de produits sur des sites transactionnels.

Mes péripéties

J’avais un peu commencé ma recherche d’emploi depuis la France lorsque nous étions dans l’attente de partir. Mais elle s’est avérée peu fructueuse. Il faut en effet savoir que le « simple » fait de se trouver déjà à Montréal et d’avoir des coordonnées québécoises sur son CV est plus attrayant aux yeux des recruteurs.

J’ai eu des réponses à trois candidatures sur une quinzaine en étant en France. À ma grande surprise, on ne m’a pas directement contactée mais redirigée pour faire…des tests ! Pratique assez courante ici visiblement, surtout si on veut travailler dans le marketing/digital/e-commerce. Il s’agit de tests de pré-sélection pour les candidats afin de mesurer leurs compétences, leur correspondance à un poste ou évaluer leurs forces. C’est comme ça que je me suis retrouvée à devoir faire 5 tests :

-> 1 test de psychométrie, qui sert à tester certains facteurs de personnalité
-> 2 tests de logique (si vous êtes adeptes des suites de dominos, alors ça devrait vous plaire)
-> 1 test de rédaction de 200 mots
-> 1 test de connaissance sur le marketing digital, avec mini études de cas sur Google Analytics, entre autres.

Je dois avoir une tendance psychopathe non déclarée dotée d’un QI d’huître, et qui s’est visiblement égarée quand elle a choisi ce domaine, puisque je n’ai eu aucune suite.

En arrivant à Montréal, j’ai profité de ma dernière semaine de quarantaine pour reprendre les candidatures. J’avais déjà en tête une bonne liste des sites internet où postuler (petit rappel pour ceux du fond : Isarta, Grenier, Linkedin, Indeed, Espressojobs, Joboom, Jobilico).

Comment j’ai trouvé mon emploi

J’ai dû envoyer une dizaine de candidatures et en quelques jours, j’ai reçu plusieurs appels. Pas de tests cette fois, mais des entretiens « classiques », avec questions sur mes expériences passées et mon attrait pour les postes convoités.

Pour mon poste actuel, j’ai répondu à une annonce sur Linkedin. J’ai été contactée le jour-même pour une première entrevue avec l’agence de recrutement. À peine une semaine s’est écoulée quand j’ai passé une seconde entrevue, cette fois avec mon futur employeur. Deux jours après, j’avais une réponse positive. Trois jours plus tard je prenais mon poste. Action, réaction.

Je pense avoir été très chanceuse pour ma recherche d’emploi, moi qui pensais vraiment galérer au vu de la situation actuelle. J’avais également été contactée par deux autres compagnies pour des postes similaires. Le processus de recrutement étant peu ou pas avancé, j’ai préféré les décliner et prendre la valeur sûre. Le seul « hic », si on peut dire, c’est que c’est seulement un contrat de 3 mois pour le moment. On m’a parlé d’une forte possibilité pour que je puisse être pérennisée par la suite. Mais ça reste très hypothétique. Autrement j’aurais eu ma première expérience québécoise, et ça peut jouer quand on est nouvel arrivant ici. Car malgré un très bon CV, le manque d’expérience professionnelle au Canada représente parfois un frein du point de vue des recruteurs.

Mes conseils

Malgré une mince expérience vécue, voici quelques conseils que je pourrais vous donner :

?Rédigez bien votre CV à la version canadienne pour être aligné.e sur le marché ici et surtout prouver que vous avez fait vos recherches. N’hésitez pas à demander l’avis de personnes plus compétentes, notamment sur les groupes d’entraide.

?Préparez une liste de références professionnelles qu’on pourrait vous demander lors d’un processus d’embauche. Il s’agit de vos supérieurs ou collègues avec qui vous avez travaillé au cours de vos emplois précédents. Soyez honnêtes (on ne met pas sa mère dans les contacts) et assurez-vous qu’ils diront du bien de vous.

?Prenez votre plus bel accent dans la langue de Shakespeare. Parce que oui, dans pas mal de cas, vous serez testé.e en anglais au cours de l’entrevue. Il faudra en effet savoir vous débrouiller si on vous demande « comment s’est passée votre arrivée au Québec », ou « comment connaissez vous l’entreprise ». Voire plus, si votre poste nécessite l’anglais quotidiennement. Quel sacrilège pour une région qu’on pensait francophone, me direz-vous !

?Mangez Linkedin, dormez Linkedin, vivez Linkedin ! Au Québec, Linkedin est très exploité, beaucoup plus qu’en France. Soignez votre profil, développez vos expériences plus qu’elles ne le sont sur votre CV. Vous pouvez aussi directement contacter des RH ou des managers dans votre domaine et leur faire part de votre recherche.

?Téléchargez votre CV sur les sites de recrutement. Une compagnie m’a contactée il y a quelques jours après avoir vu mon CV sur Isarta. Ça peut ouvrir des portes.

?Le dollar canadien n’étant pas l’euro, les salaires ne sont pas les mêmes au Québec. Pour savoir à quoi vous pouvez prétendre, vous pouvez jeter un oeil sur Neuvoo. Vous connaîtrez les fourchettes de salaire selon votre métier. Aussi, vous pourrez faire une simulation de votre salaire réel après les taxes provinciales en vigueur. On ne va pas se mentir, c’est super important.

Et vous, racontez-moi votre recherche d’emploi en tant que nouvel.le arrivant.e !

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